Les médecins de la diaspora au Maroc tiennent leur 2è session à Casablanca

Les médecins de la diaspora au Maroc tiennent leur 2è session à Casablanca

Les médecins de la diaspora au Maroc tiennent leur 2è session à Casablanca

Zineb Jazouli (Stagiaire)dimanche 9 juillet 2023 – 04:21

L’idée est en gestation depuis une dizaine d’années et a fini par se concrétiser dans sa deuxième session, les médecins de la diaspora veulent réinventer l’approche de la question sanitaire des Marocains résidants à l’étranger à travers une nouvelle doctrine.

Cette 2è session, tenue ce samedi 8 juillet à la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca-Settat (CCISCS)  sous le slogan « La solidarité est une valeur qui nous connaît bien », a offert l’opportunité de discuter la situation d’accès des migrants aux services de la santé au Maroc et de créer un lien de confiance sanitaire avec les MRE dans les quatre coins du monde.

Elle a également été l’occasion de présenter l’Association Bank de solidarité, initiatrice de l’évènement en partenariat avec la Fondation SAID, et qui a pour mission de venir en aide aux laissés-pour-compte de la société et aux migrants et réfugiés tant au niveau national qu’international.

Selon la direction de Bank de solidarité, les réfugiés et les migrants forment un groupe hétérogène et ont divers besoins de santé, qui peuvent différer de ceux des populations des pays d’accueil.

Souvent originaires de régions touchées par la guerre, les conflits, les catastrophes naturelles, la dégradation de l’environnement ou la crise économique, les réfugiés et les migrants entreprennent de longs et exténuants périples au cours desquels l’accès à la nourriture et à l’eau, à l’assainissement et aux autres services essentiels est insuffisant, ont-ils souligné.

Il s’agit là d’une situation déplorable qui augmente les risques des maladies transmissibles, notamment la rougeole, et des maladies d’origine alimentaire ou hydrique, a-t-il été dit, notant qu’ils peuvent également être exposés au risque d’accidents, d’hypothermie, de brûlure, de grossesse non désirée et de complications liées à l’accouchement, ainsi que de plusieurs maladies non transmissibles en raison de ce qu’ils vivent pendant la migration et des politiques d’entrée et d’intégration restrictives ainsi que de l’exclusion.

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